Une jeune femme en noir et blanc

L’amour en noir et blanche

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Après avoir économisé pendant des années, Marianne avait enfin pu s’offrir son propre magasin de fleurs. Enfin cette belle femme brune au caractère bien trempé allait pouvoir faire ce qu’elle voulait et ne plus devoir obéir à un patron dictatorial. Toutes ses économies y étaient passées, mais elle trouvait que ça en valait la peine. Elle parcourait son nouveau lieu de travail en admirant chaque recoin de ce lieu qu’elle avait décoré avec tant d’amour.

Elle essayait de ne pas penser à son mari qui ne la soutenait pas. Il ne supportait pas toute l’ardeur qu’elle mettait dans son travail et se sentait délaissé. Ce manque de soutien décevait beaucoup Marianne et du coup, elle s’éloignait également de lui. Mais l’heure n’était pas à la déprime. Il lui fallait un coup de main dans le magasin. Et vu qu’elle ne prévoyait pas de gagner beaucoup d’argent rapidement, il lui fallait une perle. Sur la dizaine de candidats qu’elle reçut, il n’y avait qu’un seul homme : Mahdi, jeune Ivoirien à la stature d’athlète. A la grande surprise de Marianne, c’est lui qui se montra le plus dégourdi et le plus habile de ses mains, raison pour laquelle elle le choisit. C’est que dans son métier, elle avait eu l’habitude de travailler avec des femmes uniquement, si l’on faisait exception de son ex-patron tyrannique.

Les jours passèrent et la situation personnelle de Marianne se dégrada tandis que, côté affaires, tout allait pour le mieux. La fleuriste avait conquis sa clientèle et son employé lui rendait bien service. Par contre, son mari ne lui parlait plus et de toute manière, elle n’avait plus d’attirance pour lui. Il n’en allait pas de même pour Mahdi, qui avait un corps superbe et qui était un homme charmant. Marianne était convaincue qu’il était tout aussi admirable dans le privé, mais en femme sérieuse qu’elle était, elle évitait de se faire trop d’idées, surtout qu’il avait une quinzaine d’années de moins qu’elle et ne devait pas avoir de problèmes pour trouver des minettes de son âge. Un événement malheureux accéléra les choses. Un matin, le mari de Marianne fit sa valise et quitta leur domicile. La fleuriste eut plus de nostalgie que de réelle tristesse, mais cela se ressentit au travail. Mahdi prit de ses nouvelles et Marianne se confia à lui sans retenue, ce qui lui fit du bien car le jeune homme lui prêta une oreille attentive. Plus tard dans la journée, elle se mit à avoir des pensées coupables en observant la belle carrure du jeune homme. Il faut dire qu’il y avait de quoi ! Il était grand et baraqué, avec un torse que l’on devinait bien musclé, des abdos en béton, ainsi qu’un sourire charmeur et des belles mains qui faisaient des merveilles sur les fleurs.

Après la fermeture, il rangea son matériel puis se posta derrière Marianne avant de la prendre dans ses bras. La patronne était surprise mais ne le repoussa pas. Au contraire, elle serra fort ses grands bras forts et se demanda ce qui lui arrivait. Elle avait imaginé ce moment mais ne pensait pas que ça se passerait pour de bon. Elle n’osait pas lui demander ce qui pouvait lui plaire chez elle. Oh, elle n’était pas repoussante et avait même été très belle par le passé, mais elle n’avait plus confiance en elle sur le plan de la séduction et savait déjà ce que lui répondrait ce jeune homme poli : des banalités du type « J’aime les femmes d’expérience, elles m’apportent davantage que les jeunes. » Du coup, elle ne dit rien et commença par se laisser faire. Et elle ne fut pas déçue. Le géant à la peau d’ébène prit son temps pour la caresser. Il aimait visiblement beaucoup sentir ses formes généreuses sous sa robe bleue et passait tendrement ses mains le long de ses courbes, sur ses hanches, et sur ses seins. Mais c’était fait avec tant de douceur que Marianne avait l’impression de revivre ses premiers émois.

Toujours par derrière, il se mit à l’embrasser dans le cou et à la tenir plus fermement. Il resserra ses mains sur sa poitrine puis la plaque contre une table de travail après lui avoir caressé l’entrejambe avec autorité. Il ne lâcha son emprise que pour lui passer la main entre les fesses et la retourna contre lui. Elle en profita pour l’embrasser avec fougue et lui mordilla ses lèvres au goût enchanteur. Il la saisit par les cuisses et la fit s’asseoir sur la table. Elle écarta machinalement les jambes, afin qu’il puisse s’approcher. Désireux d’avoir une meilleure vue sur sa forte poitrine, il ouvrit sa robe et sembla ravi du spectacle. Complètement sous le charme et rassurée sur son attrait, Marianne oublia ses complexes et se laissa complètement aller.

Les caresses que lui prodiguait Mahdi suffisaient déjà à son bonheur. Elle ferma les yeux et sentit quelques secondes de flottement. Son employé s’était baissé et caressait sa chatte à travers la culotte. Il lui sembla que le bel Africain écartait cet obstacle pour glisser sa langue. S’il était aussi habile avec son sexe qu’avec celle-là, elle allait passer un bon moment. Après quelques instants, il revint à sa hauteur et elle se rendit compte qu’il en avait profité pour baisser son pantalon. Bien qu’elle mourrait d’envie d’être rapidement pénétrée par le bel engin couleur chocolat, elle ne put résister à l’envie de caresser le beau membre un instant, comme pour s’assurer que sa belle taille n’était pas une illusion. Mahdi sourit et enfila son chibre comme dans du beurre, tant son cunni avait été efficace et tant Marianne mouillait d’excitation. Ses coups de butoir furent si virils qu’il déplaça la table d’un bon mètre en la baisant. Pouvait-on voir les nouveaux amants à l’œuvre.

La patronne n’y songeait même plus. Ce qui la préoccupait désormais, hormis lorsque le jeune homme éjacula avec puissance sur son ventre, c’était de pouvoir continuer à travailler avec concentration en sachant ce qu’elle allait faire tous les soirs après la fermeture.

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Amoureuse de littérature érotique et croqueuse d’hommes invétérée, Angélique vous offre ses talents d’écriture et ses récits toujours emprunts de sensualité.

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