Jeune fille jouant avec la neige

Camping et baise sauvage

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J’avais de plus en plus de mal à garder le ski-doo sur la piste. Le blizzard nous soufflait, sans interruption depuis des heures, sa neige pilée en plein visage et le froid glacial mettait à la torture chacun de nos membres. Cela ne pouvait plus durer. La nuit allait tomber et il nous fallait bivouaquer au plus vite. Rose ne semblait pas aller mieux que moi. On ne voyait rien à plus de cinq mètres, je lui fis signe d’arrêter.

J’accompagnais régulièrement cette jolie météorologue dans les rigueurs du grand nord canadien. Elle passait son temps à recaler les stations défaillantes. La distance et le milieu rendaient le transport par hélicoptère presque impossible. Il nous fallait donc de longues journées de motoneige pour atteindre les appareils. Mais cette fois-là, nous nous sommes aventurés trop loin dans les terres et trop près du cœur de l’hiver.

Par habitude et sans céder à la panique, nous montâmes, tels des robots imperturbables, notre tente afin d’y trouver refuge rapidement. « Je n’ai jamais vu un truc pareil en cette saison » lui dis-je. Elle connaissait les risques, elle ne répondit rien. La tente semblait très correctement montée. Nous étions nichés, bien à l’abri du vent, dans une trouée découverte, in extremis, au milieu des résineux.

Nous mangeâmes et nous discutèrent un peu, avant d’être définitivement envahi par la fatigue. Neuf heures de motoneige, en milieu difficile, c’est harassant. Mon sommeil vînt instantanément.

« Jacques » entendis-je dans un rêve qui s’acheva lorsque Rose se mit à me secouer doucement. Elle relança « Jacques, j’ai super froid ». Elle posa une main glacée sur ma joue. Réveil rapide. Nous connaissions la procédure dans un cas comme celui-là ; partager sans attendre la chaleur du corps humain car une hypothermie nous serait fatale.

Ni une, ni deux, nous nous retrouvions dans le même sac de couchage, allongés de côté. Dans son dos, je m’étais collé à elle pour tenter de la réchauffer. Elle était transie de bas en haut. J’entamais une friction douce sur ses bras et cherchait tous les points de contact avec son corps. Quinze minutes passèrent et Rose semblait s’être réchauffée complètement. « C’est vraiment efficace comme truc » dis-je, « et apparemment excitant ! » relança-t-elle, plus aigu.

Ma sous combinaison n’avait pu contenir mon érection, et elle l’a sans doute très vite remarqué. Mon sexe tendu poussait, depuis un bon moment déjà, la maille souple contre l’une de ses fesses. Elle s’emparera du sujet. En passant la main derrière elle, elle prit mon sexe entouré de tissu thermolactyl et le pressa du bout des doigts.

« Mais dis-moi, je te fais un bel effet on dirait ». Il ne m’aurait pas fallu longtemps pour lui éjaculer dans la main, si elle avait continué à y passer les ongles de cette manière. Son intuition la poussa à m’en donner d’avantage. Elle commença à se dandiner les fesses en y frottant mon sexe. Je serrais les dents pour me retenir.

Elle leva les hanches pour descendre son pantalon. Je sentais à présent sa peau à travers le tissu. Elle promenait ma verge engoncée tout le long de son cul. J’étais au bord de l’explosion.

D’un coup de doigt, elle sortit mon sexe de sa cachette, et, comme un poisson gobe sa proie, elle s’enfila sur moi, d’un coup.

« Ça faisait longtemps que j’en avais envie » me confia-t-elle, comme soulagée. Je ne bougeais pas. Elle allait et venait, lentement. Je pouvais sentir son bassin onduler et se plier pour me entrer toujours plus loin en elle. « Ça va ? » me demanda-t-elle. Je cherchais sa bouche dans le noir. « Oui », lui murmurai-je avant de l’embrasser.

Cette réponse lui fit immédiatement accélérer le rythme. La cadence devenait insoutenable tant me retenir était difficile. «Je suis tout près » sifflai-je doucement.

Elle m’offrait à présent un festival de va-et-vient rapides et profonds, qui, d’un coup, sans prévenir, firent jaillir de mon corps un jet puissant que je déversais en elle dans un râle sauvage.

Mon corps lourd exultait en engloutissant tout le reste de mon énergie. Je jouissais puissamment dans le corps offert de Rose.

Elle ondula plus lentement, puis stoppa.

Bien qu’ivre de sexe et de fatigue, je lui glissais dans l’oreille « à toi maintenant », mais elle dormait déjà.

Le vent glacial passait par-dessus les cimes comme un rasoir. Les résineux crissaient sous le poids de la neige. Il devait faire -15.

Mais moi, je crevais de chaud…

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Auteur

Amoureuse de littérature érotique et croqueuse d’hommes invétérée, Angélique vous offre ses talents d’écriture et ses récits toujours emprunts de sensualité.

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