Un couple dans la pénombre

La firme

Temps de lecture 5 minute(s)

Cadre dans une petite société de publicité, je suis responsable graphiste. Notre boîte est en plein essor et nous élargissons notre clientèle. Après trois semaines de vacances aux Baléares, je suis revenue regonflée à bloc pour ré-attaquer. A ma grande surprise, quelques modifications de fonctionnement avaient été mises en place : Francis viré et un nouveau responsable marketing  pour le remplacer. Dès mon arrivée, Julie, la secrétaire, me donne mes rendez-vous.

Comme tous les lundis, 10h30, l’équipe se réunit pour faire le point sur les divers dossiers et mettre en place les nouveaux projets. Après une présentation détaillée du CV de Stéphane, le patron dresse un bilan. On me met au courant des dernières affaires. Monsieur G. GILBERT expose les nouvelles directives.  » Anne, vous allez travailler avec Stéphane en ce qui concerne la nouvelle campagne, le délai est court mais je vous fais confiance.  » J’acquiesce de la tête, en regardant ce monsieur Stéphane…Bref…13h, la réunion se termine, certains restent encore à discuter alors que je me faufile vers la sortie pour aller retrouver la terrasse de la brasserie du coin. Soudain, je sens une main m’agripper le bras…

 « Excuses-moi, tu as une minute ?  » Ne sachant que répondre, je lui demande s’il veut manger un morceau et qu’en même temps, on verrait pour se caler un entretien.

Après un temps d’hésitation, la discussion a pris des allures de retrouvailles : rires, confidences… nous en avons même oublié de parler boulot. Malheureusement, la réalité nous a rattrapé. Pendant 3 semaines, nous n’avons pas arrêté : analyse, réflexion, hypothèses…Le travail avançait mais le temps nous manquait.

« Tu veux qu’on bosse ensemble ce soir…. pizzas… » Travaillée un vendredi soir après une semaine de dingues ne m’enchantait guère, mais il fallait terminer au plus vite.

 « OK, chez toi ou chez moi ? – 8h00 chez moi, je commande les pizzas. – D’accord, j’amène une bouteille. »

20h tapantes, devant la porte de son appartement… Nous nous sommes mis directement au travail. Deux heures après, une petite pause était nécessaire. Au menu : pizza aux 4 fromages et un petit Côte de Provence. Remis au boulot, nous avons continué nos verres. Le mélange alcool fatigue commençait à provoquer des effets. Nos idées partaient dans tous les sens, on éclatait en fou rire…et puis nos yeux se sont retrouvés face en face, plongé dan les pensées de l’autre.

Je ne sais pourquoi et comment, nous nous sommes retrouvés dans les bras l’un de l’autre. L’ivresse nous survoltait. Nos corps étaient devenus incontrôlables. Sans réfléchir, chacun déshabillait l’autre, en se dirigeant vers la chambre. Entourée de ses bras, il m’embrassait le cou, son souffle au creux de mon oreille. Il me porta délicatement jusque sur le lit où les draps étaient frais. La séance de baisers et de caresse s’allongeait. D’une voix suintante, il me murmurait quelques mots doux. Ses mains glissaient entre mes jambes, ses doigts jouaient avec ma perle. Je gémissais, soupirais en harmonie avec son souffle chaud. Il s’allongea sur moi, de tout son long. Je l’entourais de mes jambes pour le coller contre ma poitrine. Il saisit un sein, le malaxa avec rigueur, l’embrassa puis il en mordilla le mamelon tout dressé. Puis il réitéra ses gestes avec l’autre, jaloux de ne pas vibrer sous ses mains.

Des frissons parcourraient ma peau. Il entra en moi avec puissance, en soupirant de plaisir. Ses mains continuaient à découvrir mon corps tandis que ses reins gardait le rythme…Il s’arrêta un instant…La main droite entre mes lèvres, il étalait mon mucus, déjà en quantité, et faisait tournoyer son doigt autour de mon clitoris. De temps en temps, il le rajoutait à sa verge pour me caresser les parois. Un bien-être immense me gagnait, mon bassin frétillait à chaque montée de jouissance.

Mes jambes tremblaient presque. Ses fesses se serrèrent à nouveau, il entrait et sortait toute sa longueur, jusqu’au gland brillant de mouille, pour replonger avec ardeur. Le visage crispé, je sentais l’orgasme arrivé.   « Calme-toi…laisse-toi aller ; me dit-il gentiment… ». Des Oui de plaisir résonnaient dans la pièce. Je perdais contrôle de mon corps…J’essayais de faire le vide pour augmenter mes émotions… mais tous mes sens étaient stimulés… Son parfum m’enivrait…

Il me saisit par les hanches pour me faire pivoter. Il me fit glisser jusqu’au bout du lit. Debout derrière moi, en me pénétrant, il poussait mes fesses relevées, ses mains tenant fermement ma croupe. Sa respiration s’accélérait. Je sentais ses mains moites se serrer. Notre sang bouillonnait. Il me releva en arrière pour m’appuyer contre son corps. Une main dans mes cheveux, il effleurait de l’autre mon ventre, ma taille… mon pubis… J’embrassais sa main à chaque passage sur mon visage et mordillais son index, le rentrant parfois entièrement dans la bouche pour l’éteindre de ma langue, comme si c’était une verge que je suçais. Il variait les mouvements, de gauche à droite, parfois en tournant légèrement et jouait sur les impulsions…

L’orgasme montait… mon corps se raidissait au rythme des accélérations… Le souffle coupé, ma gorge laissa échapper un gémissement de plaisir. Augmentant encore la cadence, il m’entourait de ses bras et jouit de tout son être, appuyé d’un cri de délivrance…. Épuisés, nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre. Cette soirée s’est prolongée tout le week-end. Nous ne voulions plus sortir de la chambre… Et comme tous les lundis, 10h30, nous sommes allés en réunion.

Depuis plus rien ne s’est passé…

Copyright 1er-sexe.com

Auteur

Amoureuse de littérature érotique et croqueuse d’hommes invétérée, Angélique vous offre ses talents d’écriture et ses récits toujours emprunts de sensualité.