Une brune au regard de braise

Lorsque sexe et Salsa se mélangent

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J’avais toujours rêvé d’apprendre une danse de couple. Cette harmonie des corps me fascine depuis mon plus jeune âge. A 40 ans, j’ai décidé qu’il me fallait enfin braver ma timidité. Quelques publicités pour un club local de salsa étaient placardées un peu partout en ville. Je franchis donc le pas.

Il était 20 heures, la salle se remplissait doucement. Nous étions une quarantaine, le cours commença. Une jeune femme, la belle trentaine, débutait comme moi et le professeur nous proposa un petit rattrapage afin que nous rejoignions au plus vite les autres.

Ma cavalière, Lucille, se laissa guider avec grâce et entrain. Ses hanches ondulaient pendant que ses bras glissaient le long de mes épaules et de mon dos à chaque passe. Nos regards se croisèrent souvent, nous riions de certains gestes gauches mais nous nous amusions comme de petits fous.

Les danses se suivaient, une complicité s’installa et nous parlâmes un peu. Soudain, le professeur nous interrompit et dit : « désolé, mais le cours est bientôt terminé et je voudrais savoir si vous souhaitez vous inscrire ». Lucille le regarda et lui répondit : « partante » ! J’en fis de même. Nous allâmes donc à deux signer le registre des danseurs.

Dehors le vent froid de l’hiver pénétrait nos vêtements, et je voyais ma cavalière parcourue de frissons malgré notre heure de danse. Je lui proposais de la raccompagner en voiture car je la savais à pied. Elle sourit et me dit « volontiers, j’habite à deux kilomètres et j’ai un peu peur de m’enrhumer. Ça serait dommage ! ».

Arrivés devant chez elle, ma charmante copilote me propose un petit casse-croûte sans prétention. Affamé, j’acceptais cordialement. Son appartement était rempli de petites statues, pas toutes terminées, de tableaux et de matériel à dessin. Elle était artiste, cela se voyait au premier coup d’œil. Au salon, elle me servit un Chianti et quelques amuse-bouches fins mais copieux.

Instinctivement, je sentais qu’elle ne voulait pas finir la soirée seule. J’avais fait mouche. « Dis-moi Pierre, j’aimerais prendre une douche, ça te dit ? ». Je savais les femmes modernes entreprenantes, mais là, j’avoue que je balbutiais un peu. « Tu tu veux dire à deux ? ». Mon étonnement la fit sourire. « Bien oui, la salsa m’a fait suer, et je voudrais me sentir fraîche, pas toi ? ». Je n’ai pas dit non, même si j’avais l’impression de ne plus tout à fait contrôler la situation.

La salle de bain était minuscule mais la douche à l’italienne semblait prête à accueillir deux personnes. Elle, sans aucun complexe, se déshabilla sans attendre et passât rapidement sous l’eau. Je la connaissais depuis trois heures et elle était nue devant moi en train de se savonner. Elle me regarda et dit : « allez viens !».

Ma timidité s’effaça à cet appel si naturel au ton. Je m’approchais lentement. Ses yeux bleus me fixaient. L’eau ruisselait le long de ses cheveux bruns et sur son visage. Elle mit un peu de savon liquide dans le creux de sa main et commença à me caresser le corps avec douceur. Nu, impossible de cacher mon érection ! Soudainement, elle se plaqua contre moi et me tirant par les hanches. « Hum, je te plais n’est-ce pas ? » me dit-elle, ravie. J’avais manifestement perdu tout contrôle.

Toujours collée à moi, elle mit un genou au sol, puis le deuxième, calmement. « Lucille », dis-je, tout en essayant d’attraper son regard, « est-ce bien raisonnable ? ». Elle ne répondit rien. Sa bouche accueillit mon sexe presque tout entier. Ma tête tomba en arrière, je fermais les yeux, c’était délicieux. Je la sentais me tenir les fesses et donner le rythme en me tirant vers elle. Je tressaillais à chaque va et vient. Le paradis.

N’ayant pas eu de rapport sexuel depuis quelques temps déjà, mon excitation était à son paroxysme et j’avais beaucoup de mal à retenir ma jouissance. Elle accéléra et pressa mon gland sur son palais avec sa langue. L’orgasme arrivait à toute vitesse, « attention, ça vient » lui dis-je dans un souffle palpitant. Je ne voulais pas qu’elle soit dégoûtée par le goût de ma semence. Mais elle continua de plus belle et d’un coup violent mon cri rauque résonna bruyamment dans la pièce lorsqu’elle me fit éjaculer dans sa bouche.

Je la regardais, abasourdi la bouche grande ouverte et cherchant de l’air. Mes oreilles sifflaient, l’orgasme fut si fort.

Elle prit un peu d’eau et se rinça la gorge. Debout, elle m’enlaça le cou de ses bras fins, pencha un peu la tête sur la droite et me dit tout sourire : « j’adore la salsa ! ». Je ne pouvais être que d’accord !

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Amoureuse de littérature érotique et croqueuse d’hommes invétérée, Angélique vous offre ses talents d’écriture et ses récits toujours emprunts de sensualité.